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BIOFILMOGRAPHIE

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Faut-il dire qu’il a grandi dans une famille méditerranéenne marquée par des origines italiennes, bruyante et excessive, où on aimait la musique, le cinéma et les pâtes à la tomate ? Faudrait-il plutôt dire qu’on lui a reproché toute sa scolarité d’être “dans la lune” mais qu’il a pourtant eu la meilleur note de l’académie en Histoire de l’Art au Bac ? Ou simplement dire qu’il a passé son enfance et son adolescence à écrire, dessiner, imaginer des histoires et des mises en scènes, et qu’il s’est mis à filmer dès qu’il put utiliser le caméscope de son père…? C’est probablement un peu tout ça -et plein d’autres choses- qui façonnèrent et finalement conduisirent Emmanuel à faire des études de Cinéma après le lycée.

Si les cours d’analyse de l’image, d’histoire et d’économie du cinéma le passionnaient, les études à la fac étaient très différentes de ce qu’il avait imaginé car très théoriques, et Emmanuel sentait surtout le désir de "faire" du cinéma. En attendant de pouvoir se lancer, il se mit à écrire des court-métrages puis trouva un job d'été sur un vrai plateau de cinéma à Paris (le tournage du film "Le fils du Mékong" de François Leterrier avec Jacques Villeret) où il fût rapidement engagé dans l'équipe machinerie et passa ainsi plus de deux mois "à la face" à claper et observer la vie du plateau. De retour à l’Université de Lettres et Arts de Montpellier, et for de cette expérience galvanisante, Emmanuel écrivit et monta sa première pièce de théâtre Les oranges bleues, “en résidence discrète” entre les murs de la fac. La courte pièce fût représentée tout le mois de juillet à Avignon dans la cadre off, du prestigieux Festival International de Théâtre. Une aventure palpitante couronnée d’un succès modeste mais bien réel pour ce jeune auteur et metteur en scène d’à peine 19 ans.  

Au fond, Emmanuel s’était déjà jeté corps et âme dans la créativité, écrivant, peignant, photographiant, mettant en scène, filmant... et dès la fin du festival, il partit sans un rond à Paris pour vivre son rêve…et découvrir la réalité des petits boulots, des sous-locations et d’un “monde du cinéma” finalement beaucoup moins accessible qu'il ne l'avait naïvement imaginé ! Des scénarios “trop chers, trop ambitieux” sous le bras, passant de déceptions en désillusions, Emmanuel dût se résoudre à l’idée qu’il devrait apprendre à être autonome pour faire son premier court-métrage. Dans un moment de confusion, il eut l’idée d’un film hyper low budget (un plan-séquence fixe tourné en 16mm noir et blanc, avec un acteur seul, face caméra) racontant l’histoire, complètement loufoque, d’un drôle de type essayant d’en finir d’une balle dans la tête dans un photomaton. Ce premier court-métrage, tourné en 2 heures avec un micro budget et intitulé Trou de balle, rencontra un vif succès, remporta plusieurs prix en festivals et fût même acheté par Canal+ -plus cher que son coût de production- qui le diffusa plusieurs fois, faisant d'Emmanuel un réalisateur émergent à surveiller.

Alors porté par l'enthousiasme de cette première réussite, Emmanuel se lança dans l'écriture, la production et la réalisation d'un autre film, plus ambitieux : En attendant bébé, en 35mm (une semaine de tournage en province), puis de festivals en rencontres, sa carrière démarra vraiment lorsqu’il réalisa son premier clip, le fameux Simarik de Tarkan, primé au World Music Award à Monaco en 1999. S’enchainèrent alors de nombreuses expériences de réalisations très diverses. Il intégra notamment “le laboratoire” Canal+ Idée où, parmi les jeunes humoristes montant (Jamel Debouze, Omar(Sy) et Fred(Testot), Eric et Ramzy, Kader Aoun…) il réalisa plusieurs pilotes de formats innovants en collaboration avec Nicolas Bedos, et il réalisa également d’autres clips pour Sony, M6, Virgin et Universal, et plusieurs défilés de mode dont celui de Biche de Bere à New York.

En 1999, Emmanuel Saada revient enfin à un projet très personnel avec Soleils Divers.

Au départ de ce projet, il y a une rencontre, à Avignon, un soir après un atelier de théâtre qu’Emmanuel animait  avec son ami chilien Matéluna, il se retrouve avec deux autres acteurs (Georges et Muriel Kandel). Ces trois marginaux racontent leurs voyages en Europe de l’Est, leurs errances, leurs galères et leurs rêves qui se mélangent et génèrent une étrange poésie. Emmanuel est sous le charme, envoûté par ces trois êtres magnifiques, à fleur de peau, et l’envie de les filmer devient irrépressible. Avec Georges, il écrit alors en quelques heures la structure d’une histoire et décide de tourner sans production, en super 8 mm, de façon totalement “sauvage”, un long-métrage sans dialogue, en décor naturel entre la région d’Avignon et la Camargue. La fabrication de ce film, à la frontière du cinéma expérimental mais d'une esthétique très singulière fût accompagné dès la post-production par Cyriac Auriol (Les films du requin) et son style, mêlant onirisme et violence, racontant sans dialogue, la dérive de ce trio déconnecté du réel, attira l’attention de plusieurs personnalités du cinéma dont Adrian Lyne, le réalisateur anglais (Flashdance, Proposition indécente, Liaison fatale, l’échellerai de Jacob…) qui joua un rôle décisif dans la finalisation du film. Malgré sa forme inclassable (46’ - super 8 mm - muet) Soleils Divers fût sélectionné dans de nombreux festivals dont Locarno, Le Caire et New York où Emmanuel eut le privilège de montrer son film puis de rencontrer l’un des acteurs fétiches de John Cassavetes : Ben Gazzara.  

Les années qui suivirent, Emmanuel Saada réalisa d’autres films, dont La balade d’Alice, sélectionné dans de nombreux festivals internationaux dont le Festival International du Film de Goa, le PSIFF de Palm Springs et après plusieurs années à travailler sur un long-métrage dont Samuel Benchetrit et Anna Mouillais avaient accepté les rôles principaux, et qui pourtant ne se fît pas, Emmanuel reprit le chemin du cinéma d’auteur indépendant et se lança dans un nouveau projet singulier : Les éléphants

Ce premier long-métrage entièrement auto-produit, est né d’un travail de recherche à la frontière entre art contemporain et anthropologie : l’objectif pour Emmanuel étant au départ d’observer les comportement, les interactions et les sentiments émergeant de la rencontre muette de 6 acteurs qui ne se connaissaient pas et qui avaient accepté de vivre des situations quotidiennes (un déjeuner, une balade, un jeu…) sans jamais se dire le moindre mot. De cette observation naquit un scénario qu’Emmanuel a gardé secret pendant toute la durée du tournage, embarquant les acteurs, comme lors du travail préliminaire, dans la création de scènes -à priori uniques- incarnées dans l’instant présent. Le fruit de ce travail singulier est devenu “une fiction sensible dont il se dégage une douceur rare et précieuse” (Critikat) ou encore “un film fragile, en forme de poème, qui doit être abordé avec patience et sensibilité” (Première). Présenté en sélection officielle au Palm Springs International Film Festival en 2013, Les éléphants est sorti au cinéma le 19 février 2014 et a été classé Art et Essai par l’AFCAE. Il a fait l’objet de rencontres passionnantes avec le public, notamment dans la cadre de la semaine de la santé mentale à Dunkerque ou de sa sortie aux 400 coups à Angers, confirmant la force et la singularité du cinéma d'E.Saada.

Poursuivant son ambition de raconter des histoires universelles qui puisent leur force dans la complexité des relations humaines,  Emmanuel Saada écrit actuellement son prochain film Plus loin, à quatre mains, avec l’auteur et scénariste argentin Santiago Amigorena. Un projet qui promet d'être une nouvelle étape passionnante dans sa carrière artistique.

Long-métrage LES ÉLÉPHANTS - Sortie nationale le 19 février 2014

Scénario, réalisation, production, image et montage de ce premier long-métrage “indépendant” distribué par La Vingt-Cinquième Heure et sélectionné au Palm Springs International Film Festival 2013. Les Éléphants a obtenu le label Art & Essai de l’AFCAE.

 

Corporate et Institutionnel 2425 Production / Dacor Production / Tulipes & Cie / Bridges depuis 2002

Films de commande pour diverses sociétés de la mode, du luxe (Biotherm, Lancôme, Chanel, Longchamps, Ruinart) et de l’Industrie Aéronautique (Safran, Snecma, Sagem) ou encore BEL, La Société Générale, EDF, RTE etc... avec une direction de plus en plus affirmée pour les films à caractère TEAM BUILDING. Notamment “Women’s Viewpoint” (2425production/Safran) Prix du meilleur film institutionnel au Festival du Film Aéronautique “Des étoiles et des ailes” 2013 et Prix de la meilleur réalisation au festival Films & Company 2015.

Collection de  portraits / Art-vidéo / 22 MINUTES ICI

Une série de portraits dans un registre d'Art contemporain sur la question de la légitimité à ÊTRE.

première projection sur le parvis du Musée de l'Immigration (Paris XII)

Exposition CORPUS (Artistik Rezo) février 2020.

Tout les détails sur le site du projet : https://www.22minutesici.com/

Court-métrage expérimental CORONASIDÉRATION

réalisation de ce court-métrage home-made de chez "fait à la maison" pendant la crise du COVID-19

Documentaire “Le grand Michel” – LGM - Panorama Films - 2011

Réalisation, entretiens et montage d’un film sur Michel Legrand / Backstage dans le cadre de 3 soirées spéciales organisées à la Salle Pleyel (HD - 52’)

Émission TV “Les chéris d’Anne au Murano” - PVO (P Vaillant Organisation) - 2010 - 2011

Programme de divertissement présentée par Anne Roumanoff et diffusé sur NRJ12, NRJ Paris, TV5. (44x52’)

 

Court métrage  “La balade d’Alice” - La Terre Tourne / Same Player – 2007
Écriture et réalisation. (HD - 12’30)
Sélectionné à Palm Springs (USA), Ebensee (Autriche), Capalbio (Italie), Goa (Inde), Balchik (Bulgarie), Istambul, Manchester, Avignon etc...

 

Moyen métrage “Soleils divers” - Les Films du Requin – 2003

Écriture, réalisation, image et montage. (Super 8 mm - 46’)

Sélectionné à Locarno, Le Caire, New York, Rome. Prix SCMF (Meilleur musique de film)

MusicVidéo - AmaganSet/La Pac - Opposite design - 1998 - 2000

Clips pour Universal, Sony, Polygram et Virgin (tournés en 35 mm)

Notamment “Simarik” de Tarkan (Coup de coeur M6), “Brazilia Carnaval” de Janeiro Verde (clip de l’été 2000 pour M6).

 

Court métrage “En attendant bébé” - Les Films de l’Orange Bleue – 1994

Écriture, production et réalisation (35mm - 12’30).

 

Court métrage “Trou de balle” - Les Films de l’Orange Bleue – 1993

Écriture, production et réalisation (16mm - 5’).
sélectionné à Cork, Hamburg, Namur, Nevers etc...
Prix spécial du jury au French-American film workshop (Avignon) Acheté par Canal+

Auto-Promo Canal+ (service des bandes-annonces) - 1999 - 2003
Réalisation d’une centaine de teasers et bandes-annonces, dont tournage des teasers des films et évènements “The Blair witch project”, “La nuit des oscars”, “La momie”, “Les oscars du foot”, la série “H”...

 

Performance L’expérience du silence Le Centquatre - 2013
Expérience organisée dans le cadre de l’exposition d’Art contemporain “Jeune création”

Théâtre Les oranges bleues Festival Off d’Avignon - 1992 Ecriture et mise en scène

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